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Présentation :
La Gymnastique Artistique Féminine est une véritable démonstration de force et d’agilité. Elle se pratique autant sous sa forme compétitive qu’en loisir. Sa multitude de filières de compétitions permet à chaque gymnaste motivé de trouver un championnat en adéquation avec son niveau.
En Gymnastique Artistique Féminine, la gymnaste recherche apprécie l'élégance et la technicité aux barres asymétriques, l'équilibre à la poutre, la légèreté et la chorégraphie au sol, l'impulsion au saut de cheval. Chacun de ces quatre agrès, tous les plus difficiles les uns que les autres, exige le plus haut degré de perfection : le réglage et la coordination des mouvements, le tout combiné doit cohabiter en harmonie, dans une composition de mouvements créatifs.
Les qualités requises
Force, détente, souplesse, esthétisme, ténacité et goût du travail, sont les principales qualités recherchées pour la pratique de la Gymnastique Artistique Féminine. Cette discipline permet, par ailleurs, de développer son corps d’une manière harmonieuse, notamment sur le plan musculaire, ainsi que de cultiver un esprit d’équipe et une volonté de bien-faire.| LE SOL | |
 | Le sol est l'épreuve phare de la gymnastique féminine.La chorégraphie
doit correspondre au caractère de la musique et au type de la gymnaste.
Elle vole, virevolte, tourne, saute et danse à la fois avec grâce et
virtuosité, pendant plus d'une minute dix, en utilisant toute la
surface du praticable. Vanessa Ferrari |
| LE SAUT DE CHEVAL | |
| Chaque saut possède sa propre valeur en fonction de sa difficulté : la
complexité du saut, l'envol, la tenue du corps et la réception. Cette
dernière doit être bien contrôlée. La note du saut résulte de la
moyenne des deux sauts. Les jeunes filles doivent impérativement poser
les deux mains sur la table de saut placée dans le sens de la piste
d'élan. Après un très bref appui, elles réalisent une figure
acrobatique dans l'espace. Nastia Liukin |  |
| LES BARRES ASYMETRIQUES | |
| Très spectaculaire, cet appareil est un cocktail de force, de
précision, de concentration et de courage. Les mouvements balancés sont
prédominants à cet appareil. La gymnaste, sans temps d'arrêt, évolue
sur les deux barres, dans les deux directions (en avant et en arrière),
au-dessus, entre et au-dessous des barres. Yilin Chang |  |
Les agrès :
| Le sol | ||
 | Le praticable se compose de la surface de compétition qui mesure 12 x 12 mètres Cette surface de compétition est entouré d'un cadre de 1m qui sert de repère visuel en délimitant le bord du praticable. Ce cadre peut être à plat soit en plan incliné. Une zone de sécurité de 2 mètres entoure de part en part ce praticable. Il doit absorber l'énergie de mouvement et amortir les chocs. Le revêtement ne doit pas provoquer de brûlure par frottement. | |
| La table de saut | |
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La table de saut est venue remplacer le cheval de saut il y a quelques années… Cette substitution est censée apporter un plus grand confort et une plus grande sécurité aux gymnastes.
Longueur de la table de saut: 1,25 mètre |
| La poutre | |
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Il est intéressant de noter, lorsque l'on parle de la poutre, qu'au
début, cet appareil n'était qu'un simple tronc d'arbre rond et écorcé!
Il a aujourd'hui bien évolué et offre désormais ses particularités: - Largeur de 10 cm - 5m de longueur - Hauteur du sol: 1,25 m |
| Les barres asymétriques | |
 | La barre supérieure est à 2,45 mètres du sol, la barre inférieure à 1,65 mètre. La distance entre les deux barres peut mesurer jusqu'à 1.80m. Les barres asymétriques sont en bois avec armatures en fibre de verre ou d'acier. L'écartement des barres est réglable selon la taille de la gymnaste. |
Longtemps la gymnastique regroupe les divers entraînements physiques effectués par les athlètes sans but de compétition :
- Des exercices physiques (assouplissements, musculation, courses... ) pour se préparer à l'athlétisme, la lutte ou le pugilat (bagarre à coups de poings).
- Des figures acrobatiques exécutées par des saltimbanques (des sauts, des équilibres sur les mains... )
Au début du 19e siècle, l'Allemand Ludwig Jahn lance la gymnastique avec des appareils ou agrès (cheval de bois, poutre, barre fixe, barres parallèles).
Ces différents agrès sont utilisés en Allemagne avec succès pour l’entraînement des militaires. Aujourd'hui, des traces de ce passé "militaire" subsistent.
Voyez par exemple la marche d'entrée des athlètes, le salut aux juges. Cette méthode gagne bientôt les pays voisins (Suisse, France, Belgique, l'ex Tchécoslovaquie).
 | Dans l'histoire de la gymnastique féminine il y a eu une évolution grâce à Nadia Comaneci qui en 1976, alors âgée de 15 ans, est devenue la reine des jeux de Montréal en accumulant les 10 sur 10. C'est grâce à elle que la gymnastique féminine a pris la dimension d'un véritable spectacle et est devenue plus populaire que la gymnastique masculine. La gymnastique actuelle favorise le côté acrobatique et spectaculaire des exhibitions, ce qui avantage les très jeunes gymnastes, plus petites et plus légères que leurs aînées. |
| Pierre de Coubertin impose la gymnastique aux premiers Jeux Olympiques de 1896. Ce n'est qu'en 1928, à Amsterdam, que les féminines feront leur première apparition. La gymnastique prend sa forme moderne aux jeux Olympiques de 1952 en désignant 4 exercices pour les hommes : (Saut de cheval, poutre, barres asymétriques, exercices au sol). |  |
Longtemps les juges récompensent l’exécution de mouvements classiques et le travail en force. Puis encourageant la spécialisation, l'esthétisme et la prise de risque, ils favorisent une gymnastique plus spectaculaire où l’acrobatie domine. L'exécution de chaque gymnaste est notée de 0 à 10 par 4 juges et un président. La moyenne est établie en éliminant la note la plus basse et la note la plus élevée.